Grésivaudan Xpress - Le Moucherotte - 30 septembre.
Pour bien finir le mois.
Comme la semaine dernière pour le Saint Eynard, je décide de monter à Saint Nizier en vélo pour l’Xpress de ce soir. C’est nettement plus long aujourd’hui, 20 km dont 15 de montée. Surtout ne pas se griller dans cette approche. Petit braquet et vitesse réduite, il me faut près 1 heure 30 pour arriver. J’ai un peu de temps devant moi pour m’échauffer correctement à pied.
Peu à peu le monde arrive.
A 18h15 nous sommes réunis sur la ligne de départ. Au top de Jérôme la meute s’élance. Dans le bas plusieurs options sont possibles. Pas facile de connaître la meilleure.
Mon départ est laborieux. J’ai rapidement mal aux jambes et les sensations ne sont pas très bonnes. Comme l’impression d’être scotché au sol.
Lorsque je rejoins le GR ça commence à aller un peu mieux. La pente devient plus raide et j’arrive mieux à gérer mon effort. Au pied de la cheminée j’aperçois David juste devant moi. Une dizaine de mètres de dénivelé nous sépare. Ça semble peu mais l’effort à fournir pour le combler est énorme. A la sortie sur la piste j’ai rejoins David et Nico est en vue. La pente perd quelques degrés et le terrain devient un peu moins propice pour moi. J’essaie de rester dans la foulée de David mais j’ai du mal et perds quelques longueurs. Un peu plus loin je vois Nico qui lui aussi relance la machine. Heureusement dès que ça se redresse je reprends un peu de terrain.
Le sommet apparaît enfin. Devant nous, les cents derniers mètres qu’il va falloir négocier au mieux. Chacun est au bord de l’asphyxie mais personne ne lâche. Le souffle est court, c’est presque en apnée que j’atteins la cime. 34’55’’ je bas mon meilleurs temps de plus de 30 secondes.
Il me faut quelques minutes pour récupérer. Ça faisait un moment que je n’avais pas ressenti de telles sensations. Entre plaisir et douleur, difficile d’expliquer l’état euphorisant que crée un effort intense.
Comme chaque mercredi depuis un mois, nous profitons des derniers rayons de soleil au sommet du Moucherotte.
Les derniers concurrents arrivent et c’est par petits groupes que tout le monde redescend. Retour à la case départ où chacun refait sa course une bière à la main.
Rendez-vous mercredi prochain pour le Rachais.
Il me reste à présent une belle descente à vélo à la lueur de la frontale. Ici aussi les sensations sont présentes.