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  le blog la-haut

Becca di Nona – 4 septembre.

5 Septembre 2011, 09:44am

Publié par yvon

C’est en discutant avec Manu mon ami savoyard que j’apprends l’existence de cette course. Après l’annulation du Triple Kilomètre Vertical de Rocciamelone, la Mountain Running de Becca di Nona sera un beau challenge. 

A ma connaissance on ne trouve aucune course de ce type en France et c’est bien dommage. Il s’agit d’une montée sèche de près de 2600 mètres de dénivelé entre Aoste et le sommet de Becca di Nona.

Hélas cette année la mauvaise météo a contraint les organisateurs à modifier l’itinéraire. La course se déroulera sur un parcours de repli.

 becca_di_nona_skyrace.jpg


Samedi aprem. On arrive à Aoste. Direction Pollein où se trouve notre hébergement. C’est le top. Nous logeons chez des agriculteurs qui ont crées une sorte de gîte : Agriturismo La Reina. L’accueil est des plus chaleureux. Nous prenons possession de nos chambres. C’est le grand luxe. Les valdôtains  savent recevoir.

Un peu plus tard on part retirer les dossards  et assister au briefing. C’est là que nous apprenons que l’itinéraire sera modifié. La course se déroulera sur 1800 mètres de dénivelé et il y aura des parties bien plates dans le haut de l’itinéraire. Ce n’est pas ce que je préfère mais bon, il faut s’adapter aux conditions.

Du sommet on pourra ensuite redescendre sur Aoste par les remontées mécaniques.

 04-becca-di-nona 0009

Le briefing

Samedi soir. Repas gargantuesque à La Reina. Tous les produits viennent de l’exploitation. Charcuterie, pain noir, crêpes au jambon, polenta, viande, dessert maison. Pas spécialement light lorsque l’on pense à la course du lendemain mais difficile de se priver devant un tel repas. Et puis il faut faire honneur à nos hôtes.

 

 

Dimanche 7h30. Le petit dej et similaire au repas de la veille. Enormissime.

Un peu plus tard on rejoint le départ. C’est l’effervescence place Chanoux à Aoste. Le ciel est menaçant mais il ne pleut pas encore. Je retrouve Manu etDidier.


DSC04514Avec mes amis savoyards (merci Dany pour la photo)


9 heures, la course est lancée. Ça part rapidement. Trop vite à mon gout mais il n’y a pas le choix. Il faut suivre le paquet. On descend la rue en direction de la gare. Petit embouteillage pour franchir les passages souterrains qui passent sous les voies de chemin de fer. On attaque ensuite une route assez raide. Dès les premières pentes le peloton s’étire. Chacun trouve son rythme.


l8C'est parti.


Plus haut arrivent les premiers sentiers. La marche fait suite à la course. Ce terrain me convient bien mieux et je commence à trouver un bon tempo.

Après une demi-heure de course il se met à pleuvoir. Par moment les averses sont bien violentes. Le terrain devient plus glissant. En doublant un concurrent je glisse sur une dalle rocheuse et me prend une bonne gamelle. Sur le coup j’ai bien cru que j’allais casser un bâton tellement il a plié.


l37Jérôme (4ème sur le parcours montée/descente)


J’aperçois Manu un peu devant moi. J’essais de ne pas le perdre de vue. Peu à peu je reviens sur lui. On échange quelques mots. Apparemment il a un petit coup de moins bien.

Je gagne quelques places dans les parties raides mais dans les passages roulants j’ai l’impression d’être scotché.


l18 0Ca commence à mouiller.


Par moment on a du mal à se situer sur l’itinéraire. Il y a un épais brouillard, impossible de voir le sommet. Pour le déniv il suffit se fier à l’alti mais pour la distance c’est plus compliqué. Didier est juste devant moi, je le rattrape et nous courrons un moment ensemble. Il y a de longues parties plates et quelques petites descentes. Je me force à courir. Il serait dommage de perdre les précieux mètres gagnés à la montée. Je sens que l’arrivée n’est plus très loin mais je me méfie quand même un peu. Tant que la ligne n’est pas en vue rien n’est gagné.


Immagine 008 16L'arrivée est en vue.


Après une dernière petite bosse j’aperçois enfin l’arrivée.

Je récupère mon sac de vêtements. On peut se changer bien au chaud dans un chalet où un poêle tourne à plein régime.

Ensuite il faut redescendre, toujours sous la pluie battante mais assis sur un télésiège. A 2000 mètres place au téléphérique qui nous ramène dans la vallée.

 

Bilan : Les italiens ont le sens de l’organisation. Malgré une météo pas des plus favorable ils ont su proposer un parcours de repli assez intéressant.

Briefing, apéro, course, repas d’après course, tout était parfait.

Dommage que l’on n’ait pas pu monter au Becca di Nona. On reviendra l’année prochaine.

 

Les résultats.


 
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D
<br /> <br /> Valeureux coureurs navigant dans le brouillard et la pluie <br /> <br /> <br /> L'Italie sous le soleil est programmée pour l'anné prochaine.<br /> <br /> <br /> Bravo pour ta course, la polenta semble te réussir, tu pourras l'intégrer à ton régime.<br /> <br /> <br /> Bisous<br /> <br /> <br /> <br />
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