Tour du Plateau d’Emparis – 3 juillet.
Reco de la 2ème partie de l’Ultra Raid.
La Cime 8 h du mat.
Ce matin encore il fait bien frisquet. Je descends les rues du hameau, j’ai rendez-vous Au Pied avec Paulo pour faire la 2ème partie de l’Ultra Raid de La Meije. Le but est de se faire une idée du temps que mettra un vététiste moyen pour boucler le parcours. Ce n’est pas très facile d’établir un barrage horaire. Il y a quelques impératifs à respecter. Le principal étant la sécurité des participants.
Nous partons donc en mode rando. Après cinq minutes de pédalage la première difficulté est là. Les 20% de pente moyenne pour rejoindre Les Clots ont vite fait de calmer nos ardeurs. Il y a fort à parier que le jour de l’épreuve la grosse majorité des coureurs fera ce passage à pied.
Le sentier de l'Ardoisière.
On poursuit par le sentier de l’Ardoisière. Le passage est de toute beauté. La Meije juste en face attire le regard mais il faut tout de même rester bien concentré car ce passage bien que pas très difficile est tout de même assez expo.
Un peu plus loin, on rejoint Le Chazelet. Une bonne piste remonte le vallon du Gâ, traverse les petits hameaux des Rivets puis nous conduit à la Baraque de la Buffe.
Arrivée à la Baraque de La Buffe.
Il faut à présent rejoindre les ruines du Chalet de Rachas. Ça commence par un petit portage (le seul de la journée) puis une traversée ascendante –qui passe à vélo- permet d’accéder au cairn qui marque le sommet.
Portage au dessus de la Baraque de la Buffe.
En direction des ruines du chalet de Rachas.
La vue sur La Meije est omniprésente. En tendant le bras on pourrait presque la toucher.
Arrivée aux ruines du chalet de Rachas.
En route pour le Rif Tort.
Dans le vallon de Rif Tort.
Le vallon s’étend à perte de vue. C’est la partie la plus roulante de l’itinéraire. Ont peut embrayer sur le grand braquet. Le single est très propre, il faut juste rester vigilent pour ne pas accrocher une pédale lorsque le sentier est en creux.
Une légère remontée et on se trouve au départ du GR qui descend sur Besse.
Descente sur Besse. Festival d'épingles.
Avec Paulo on évoque le passé. Il y a une vingtaine d’année le sentier était bien plus étroit et certaines épingles donnaient du fil à retordre. Aujourd’hui on a du mal à le qualifier de single. Les épingles passent sans souci et la vitesse est très élevée. Les temps ont bien changé.
Arrivés à Besse on traverse le village pour descendre jusqu’au ruisseau de la Saise. On se retrouve alors au pied de la grosse difficulté du jour. Il faudra près de 10 kilomètre d’ascension pour rejoindre le Plateau situé 750 mètres au-dessus. Il faudra prendre son mal en patience et peut être passer le cerveau en mode off.
Aujourd’hui je fais la montée tranquillement. Le plaisir de pouvoir rouler sans avoir mal au dos est un véritable bonheur.
Arrivée au col du Souchet.
On retrouve les sentiers pour rejoindre le col du Souchet. Là aussi il y a un bon raidard qu’il faut savoir négocier. La suite jusqu’au col est un peu plus facile.
En route pour la boucle des lacs.
On enchaine ensuite sur la boucle des lacs. S’il ne fallait garder qu’une seule image de ce tour ce serait sans doute celle si. C’est le passage incontournable lorsque l’on vient rouler sur le Plateau d’Emparis.
Vers les lacs.
Descente sous les lacs.
La descente finale est de toute beauté. 1100 mètres de single pour rejoindre le Chazelet puis tout en bas village des Fréaux. Ça sera la récompense ultime au mois de septembre prochain.
Descente finale par le Clot Raffin.
Avec Paulo on est rentrés directement aux Hières où une bonne bière nous attendait (face à la Meije bien entendu).