Grésivaudan Xpress – Le Rachais – 3 octobre.

Y’a des fous au Grésivaudan Xpress.

Le Rachais c’est un peu comme le Moucherotte. Si par le passé on pouvait assister à pas mal d’options sur l’itinéraire, aujourd’hui tout le monde est rentré dans le rang. Il n’y a pas beaucoup de variantes. Seuls quelques uns s’évertuent à chercher des tracés plus directs. Est-ce encore efficace ? Là n’est pas la question, l’important c’est de jouer…

Une centaine de coureurs sont présent ce soir. Au moment de s’élancer ça fait du monde agglutiné sur le square du départ. Au coup de feu la troupe s’élance. Premier virage à gauche, ça bouchonne déjà. Pas la peine d’essayer de doubler maintenant ça ne sert à rien. Je garde mes cartouches pour la première coupe. Là ça sera plus profitable.
Vers la fin du goudron, Max me dépasse. Je suis assez étonné de le voir à l’arrière. Il ne devait pas être bien placé sur la ligne de départ.
On arrive à la première option de la montée. Presque tout le monde file droit dans la pente. Les mollets commencent à piquer à cet endroit.

Après 400 mètres on retrouve le sentier classique. Je n’aime pas trop cette partie qui ne dénivèle pas beaucoup. En fait je n’arrive pas à courir. Max qui n’a pas pris la coupe me redouble. Je m’efforce de ne pas perdre trop de temps sachant que mon prochain raccourci est 150 m plus haut. Le sentier me parait interminable et plusieurs coureurs me doublent. Ils ne me distancent pas beaucoup mais je ne peux pas les suivre.

Ouf voilà ma coupe. Je fais un peu le sanglier dans les branches mais l’effort est profitable. Je ressors devant ceux qui me précédaient il y a quelques instants.
Au croisement suivant je suis toujours devant eux. La coupe de la maison forestière approche. Lorsque je m’y engage je suis étonné de ne pas les voir m’emboiter le pas. Le sommet est encore 250 mètres au dessus et pour y parvenir la pente est tout le long soutenue. Il faut juste lever les yeux de temps en temps pour ne pas se laisser embarquer dans un mauvais passage.
La sortie au belvédère marque la fin des difficultés. La dernière petite coupe au collu permet d’éviter la petite descente. On retrouve ensuite le chemin, il n’y a plus qu’à dérouler.

Les résultats.