Pic de la Buffe d'En Haut - 13 juin.
Grandiose.
Ici on ne sera jamais gêné par la foule. Que ce soit à pied ou à plus forte raison en VTT la combe de Martignare est très peu fréquentée. Lorsque l’on regarde la carte on peut penser qu’une fois passé la Côte Rouge on va pouvoir rester sur le vélo. Le sentier serpente à flanc de montagne et semble peu pentu. Oui mais… C’est sans compter les multiples embuches : Ravines, caillasses et le pire c’est ce maudit sentier en creux où les pédales accrochent sans arrêt. Mieux vaut être attentif et surtout avoir toujours le bon braquet sous peine de passer son temps à monter et descendre du vélo tous les dix mètres.
Sous Clos Bonnefin la pente se raidit et le sentier disparait. Le col de Martignare vend chèrement sa peau. Encore un petit effort pour rejoindre le sommet sud du pic de la Buffe d’En haut et on se retrouve sur le point culminant de l’itinéraire.
Je suis déjà venu ici en VTT et à ski mais arriver au sommet de cette crête procure toujours la même émotion.
On découvre d’un seul coup toute la descente. La longue et fastidieuse montée de Martignare est vite oubliée.
Devant soi s’étire sur plus de six kilomètre l’arête de la Buffe. Du vélo de montagne à l’état pure avec en toile de fond La Meije. On ne se lasse jamais devant un tel décor. Il faut pourtant rester vigilant car le terrain est parfois bien caillouteux et mieux vaut regarder où l'on met ses roues.
Arrivée à la Petite Buffe il faut descendre du vélo. Un ressaut d’une centaine de mètres n’est pas
cyclable. Et puis c’est reparti. Free ride dans les alpages. Par endroit c’est bien raide mais tout passe à vélo. Par moment on trouve une vieille sente qui permet de se relâcher un
peu.
Juste en dessous, j’aperçois les hameaux du Rivet. Un peu plus bas le pont du Pertus marque la fin des difficultés.
Le retour à La Cime est relax avec le sentiment du devoir accompli.