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  le blog la-haut

Oisans Ski Cimes - 21 mars.

23 Mars 2010, 18:15pm

Publié par yvon

La course vue de l’arrière.

 

Fallait vraiment avoir envie de sortir ce matin ! Le temps est vraiment pourri. Il pleut à 2500 mètres et pour couronner le tout mes côtes me font toujours autant souffrir.

Nico passe me chercher à 6h30. Une heure plus tard on débarque au col d’Ornon. On ne pensait pas qu’autant de monde se serait déplacé avec de telles conditions. Pourtant on retrouve près d’une centaine de coureurs sur la ligne de départ de l’Oisans Ski Cimes.


oisans-ski-cimes-003.jpgoisans ski cimes 001


Comme je ne peux pas trop pousser sur les bâtons je décide de faire la course tranquillement. Je n’ai pas trop l’habitude de faire une compète sur la retenue mais là, je me l’impose. Pour éviter de me retrouver dans la bousculade du départ je me calle en dernière ligne.

Au top départ le peloton s’élance. Il s’étire rapidement. Je me retrouve dans un groupe en ‘’Diamir et Gore Tex’’. Finalement c’est assez plaisant. Je reste sur un rythme qui me permet de respirer sans trop de douleur.


OSC 2010 050Oisans ski Cimes (photo Marc Pariset)


La première montée est assez courte. Petite descente et c’est reparti pour la deuxième montée. Je repars un peu derrière Nico. Après une centaine de mètres je reviens sur Pascal. Je m’efforce de ne pas trop forcer sur le bras gauche sinon la douleur me rappelle à l’ordre. Le sommet est proche. Je soigne ma manip et c’est parti pour la descente. La neige est abominable : Une espèce de soupe immonde dans laquelle les skis s’enfoncent profondément. Je rattrape Nico qui visiblement ne semble pas beaucoup apprécier cette bonne neige ;-))


OSC 2010 013OSC 2010 052

Oisans ski Cimes. Finalement je suis plutôt bien en dernière position.  (photo Marc Pariset)


On fera le reste de la course en jouant à cache-cache. Il me double dans les montées et je le repasse en descente. C’est complètement trempé qu’on finira la course. A se demander qu’est ce qu’on fout là. Mais comme l’a bien dit Nico ‘’si on n’était pas venu, on aurait rien fait aujourd’hui’’.

Les photos de Marc Pariset.

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