Col des Ruillans - 4 juillet.
Je fais au moins une fois par an la montée au col des Ruillans. Contrairement à ce que l’on pourrait
penser et malgré la présence du téléphérique cet itinéraire est relativement calme. En montant par les Vallons de la Meije le sentier est même parfois difficile à suivre. Sous le Peyrou
d’Amont on se demande même quelle moraine rejoindre. C’est un chaos de blocs qu’il faut franchir.
On se trouve en permanence sous les imposantes faces nord de La Meije et du Râteau. Tout là-haut la gare supérieure des Ruillans parait encore bien loin. Il faut encore un petit effort pour rejoindre le sommet par la brèche de Pacave.
La récompense est là. Grandes Rousses, Mont Blanc, Vanoise, Oisans. Des montagnes à pertes de vue. On passerait des heures entières à énumérer tous les sommets. Je ne peux hélas pas trop en profiter. 1800 mètres de descente m’attendent. Heureusement il reste quelques névés qui permettent de gagner un peu de temps et surtout d’économiser les genoux.
A 11 heures je suis de retour à La Cime.