Pic du Mas de La Grave - 21 aout.
8 heures à la Cime.
Avec Guillaume et Nico nous abandonnons l’idée d’un tour un peu plus ambitieux. On a des doutes sur la roulabilité du parcours et comme Guitoune ne connait pas encore le plateau d’Emparis on se rabat sur cet objectif. L’aventure sera pour un autre jour…
Une demi-heure plus tard on est dans l’ambiance. La piste qui rejoint Les Clots finit de nous réveiller. La montée est rude mais le sentier de l’ardoisière qui lui fait suite vaut son pesant d’or. Ça aurait été dommage de le louper. On reprend l’itinéraire classique pour rejoindre la baraque de la Buffe. Petit portage avant de remonter sur les vélos en direction du chalet de Rachas. Sans être très raide, le sentier demande quand même de s’employer.
La suite est évidente. Il n’y a qu’à lever les yeux, le pic du mas de la Grave est juste au dessus. Six cents mètres de portage nous en séparent. Une bagatelle. A cent mètres du but on abandonne les bikes pour rejoindre le sommet.
Un peu plus tard nous sommes de retour aux vélos. Les premiers virages dans les schistes sont un peu tendus. La pente est raide et mieux vaut éviter de s’en prendre une. Guitoune nous montre toute sa technique. Il a encore de beaux restes de son passé de trialiste. Son semi rigide avec une fourche d’un autre âge ne semble pas lui poser de problème. Peu importe le vélo pourvu qu’on ait l’ivresse.
Un peu plus bas le terrain devient lisse. Le single est propre, peut être un peu trop. On finit ‘’straight down’’ dans les éboulis. Comme le dit Guillaume «faut laisser le sentier en état pour les randonneurs ».
On rejoint ensuite le GR pour descendre sur Besse. J’ai l’impression que ce sentier est de plus en plus large. On peu doubler quasiment partout.
On a un instant été tenté d’aller boire une bière à Besse. A l’unanimité il a été décidé d’attendre notre retour à La Cime pour se désaltérer. Le choix a été judicieux.
Arrivé sur le plateau la montée vers le col du Souchet nous a paru plus raide qu’à l’accoutumée. Nico a eu la bonne idée de crever (pas lui, son pneu) juste avant d’arriver au Chazelet.
On a fini comme prévu : Bière et pates à volonté.