Croix de Chamrousse - 25 avril.
Fin de saison à Chamrousse.
Pour le ski, ça commence à sentir la fin de saison sur les pistes de Chamrousse. La station est fermée depuis une semaine et comme je ne peux pas encore skier (blessures oblige) ailleurs que sur une neige bien lisse c’est par là que je vais traîner mes spatules ce matin.
Pour faire un peu de dénivelé j’enfourche mon vélo pour rejoindre Roche
Béranger. Version light pour le matériel car je n’ai pas envie de me transformer en bourricot. Skis, bâtons, peaux, chaussures. Je rajoute une
doudoune dans le sac ainsi qu’une chambre à air, une pompe, un cadenas et l’appareil photo. Comme carburant je prends 12 centilitres de produit miracle et un bidon de flotte qui me suffira pour
aller jusqu’à la fontaine Naclard. Tout mon fourbi pèse à peine plus de 5 kg flotte comprise. C’est à mon avis la condition sine qua non pour
apprécier une sortie véloski.
Le jour se lève à peine lorsque j’enfourche mon vélo. Quelques hectomètres de plat pour m’échauffer et ensuite ça sera une bonne partie de manivelles quasiment tout en montée.
Dans la combe de Champagnier les oiseaux m’offrent un véritable concert. Après
Brié la petite descente pour rejoindre Uriage me permet de récupérer un peu. A partir de là il ne reste
plus que 18 km pour rejoindre la station.
Un peu avant l’Arcelle je m’accorde une petite pause pour faire le plein d’eau. Je ne suis pas mécontent de terminer la partie vélo car je commence à
avoir sérieusement mal au dos.
Je cadenasse mon bike sur le parking de Roche Bé, change de chaussures, colle
les peaux et me voilà prêt pour affronter La Croix. Je n’aime pas trop traîner dans les transitions. En plus de perdre pas mal de temps on casse le
rythme et il est parfois difficile de repartir.
Il y a encore pas mal de randonneurs dans le secteur. La majorité d’entre eux partent pour les Van. Pour ma part, la Croix de Chamrousse suffit à me rassasier. Il y a pas mal de vent au sommet ce qui m’incite à vite redescendre.
Une fois retrouvé mon spad, j’enfile ma doudoune et file dans la descente. Le plus rigolo c’est la têtes des passants lorsque je traverse Echirolles en doudoune et chaussures de skis aux pieds. Il est 11 heures et il fait grand soleil.